Est-ce le désir qui l’appelle tous les jours, qui le laisse dans cet état où le lointain renforce l’envie de contempler? Car il avait déjà trouvé un point de repère quand cette voiture vint le percuter.
C’étaient des formes métalliques sur lesquelles se dessinaient des fenêtres.
Il s’était à peine relevé et tout lui semblait distinct : les clôtures en bois tombant en miettes, le gazon sec se perdant à perte de vue.
Les couleurs irrécupérables quand il ouvrit les yeux.
Tus ojos se mostraron
en la noche.
Tus ojos venían
de tan lejos y
con tanta dulzura se posaron
para que todas las imágenes
en los jardines
surjan
llenas de flores luminosas.
Entonces me puse a danzar en mi corazón,
sin decir nada,
en mi corazón,
H: Nobody told me that people wouldn’t come
nobody showed me the way of keeping a trace on every thing that has disappeared.
And now the only thing I can bear is this pain
coming from the dust
La nouvelle saison venait de commencer : Qui t’avait cueilli? Tu aurais pu rester couché sur la terre nouvellement fraîche ou toucher la froideur d’une ancienne plaque en pierre. Mais tu es arrivé dans mes mains et je t’ai posé sur le rebord de ma fenêtre.
Maintenant je te regarde dans cet univers plat dont tu te hisses, cet univers hanté par les pentes escarpées, et je me demande inutilement si à force d’observer comment tes pétales de satin résistent à ces brises changeantes je réussirai à découvrir où tu es né. Tout ce que je vois ce sont trois tiges qui obstinément restent dressées, comme si elles cherchaient à prendre d’assaut le ciel, à le transformer.
Je vais pour l’instant refermer cette fenêtre qui a malgré tout réchauffé mon visage et plonger mes yeux dans la lueurs d’autres pupilles.
on s’est mis debout pour voir les arbres
pour que la terre se déchaîne
en des rengaines aléatoires
les arbres poussent
font du ciel le reflet de l’eau
les branches s’étalent
les feuilles veulent se détacher
vers les nuages aqueux afin de
percer comme une flèche
la vue profonde que tapie
l’obscur se rapprochant de la dissolution
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NUESTRA (IN)ARMONÍA
nos pusimos de pie para ver los arboles
para que la tierra se liberase con furia
en la misma cantinela fortuita
los árboles crecen
hacen del cielo el reflejo del agua
las ramas se extienden
las hojas se quieren desprender
hacia las nubes acuosas para
penetrar como flecha
la vista profunda que esconde
lo oscuro cada vez más cerca de la disolución
(Plutôt la musique de l’album Zeit de Tangerine Dream / Mejor la música del álbum Zeit de Tangerine Dream)
la vision d’une larme de réalité
la vision du sang se déclinant en feuillages
vision des feuillages dégageant de la fumée
vers la vision de l’obscure géométrie
des milliers de cordes lumineuses dans la vision
d’un espace qui pleut pour la vision d’un plan de mire
multiplié par la vision de la fumée qui détruit tout angle
de la douce fumée qui est la vision sur les plantes
leur cœur en projection décomposé en fumée
qui enveloppe le monde et se relie en fumée
vers un organisme dont la fumée est la seule marque de croissance
et le vent solaire coulant vers les yeux de tout achèvement de croissance
et d’autres processus s’y jetant pour déclencher de nouvelles croissances
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VISIÓN
la visión de una lágrima de realidad
la visión de la sangre bajo diferentes hojas
visión de las diferentes hojas al liberar un humo
hacia la visión de la obscura geometría
de miles de sogas de luz en la visión
de un espacio que llueve por la visión de un plano de mira
multiplicado por la visión del humo que destruye todo ángulo
del suave humo que es la visión en las plantas
su corazón en proyección descompuesto en humo
que envuelve al mundo y se une en humo
hacia un organismo cuyo humo es el único signo de crecimiento
y el viento solar que fluye hacia los ojos de todo término de crecimiento
y otros procesos que afluyen para desencadenar nuevos crecimientos